António Guterres regrette que la Somalie ait déclaré l’envoyé de l’ONU persona non grata

Dans une déclaration à la presse, son porte-parole adjoint a indiqué que António Guterres avait toute confiance dans M. Haysom, « un fonctionnaire international expérimenté et respecté, qui s’est distingué dans de nombreux rôles de dirigeant, tant sur le terrain et qu’au siège de l’ONU ».

MANUSOM

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Somalie, Nicholas Haysom, lors d’une rencontre avec des responsables somaliens en novembre 2018.

« La doctrine de persona non grata ne s’applique pas au personnel de l’Organisation des Nations Unies », a précisé le porte-parole adjoint, Farhan Haq. Selon la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, cette doctrine s’applique aux agents diplomatiques qui sont accrédités par un État auprès d’un autre dans le cadre de leurs relations bilatérales.

« L’ONU n’est pas un État et son personnel n’est pas accrédité auprès des États où il est déployé, mais travaille sous la seule responsabilité du Secrétaire général », a souligné le porte-parole adjoint du Secrétaire général.

MANUSOM

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Somalie, Nicholas Haysom (à droite) arrive en novembre 2018 dans un aéroport de Somalie avec deux collègues de l’ONU.

Le Secrétaire général est toutefois fermement résolu à faire en sorte que les besoins du peuple somalien soient la priorité des activités de l’Organisation des Nations Unies en Somalie, a dit M. Haq.

Selon le chef de l’ONU, la MANUSOM doit être en mesure de s’acquitter de la manière la plus efficace possible de son mandat d’appui au pays. 

Par conséquent, M. Guterres a l’intention de nommer, le moment venu, un nouveau Représentant spécial pour la Somalie et chef de la MANUSOM.

« Le Secrétaire général reste fermement résolu à aider la Somalie dans ses efforts pour réaliser la paix, la stabilité et la prospérité pour tous », conclut la déclaration.