La Vice-Secrétaire générale appelle à reconnaître véritablement le rôle du sport dans le développement

« En période de divisions et de méfiance, le sport contribue à rapprocher les personnes et les communautés. Le sport aide à trouver un terrain d’entente », a déclaré Amina J. Mohammed dans un discours lors de cet évènement organisé au siège de l’ONU à New York.

Elle a pris l’exemple de la Coupe du monde de rugby en 1995 quand l’Afrique du Sud, sortie de l’apartheid, s’était mobilisée au nom du sport, ou encore les histoires de soldats escaladant les tranchées le premier Noël de la Première Guerre mondiale pour jouer au football et instaurer une trêve momentanée.

Photo MANUA/Jawad Jalali

Un joueur de cricket en Afghanistan.

« Le sport a le pouvoir d’organiser notre passion, notre énergie et notre enthousiasme autour d’une cause collective », a souligné la Vice-Secrétaire générale. « Il est dans notre intérêt collectif de tirer parti de l’énorme pouvoir du sport pour aider à bâtir un avenir meilleur et plus durable pour tous ».

Elle a rappelé que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 a identifié le sport comme un catalyseur du développement durable. « Le sport peut aider à promouvoir la tolérance et le respect, contribuer à l’autonomisation des femmes et des jeunes et faire progresser la santé, l’éducation et l’inclusion sociale », a-t-elle dit.

Dans ce contexte, Mme Mohammed a appelé à intensifier les efforts communs pour atteindre les objectifs de développement durable et à « reconnaitre réellement la capacité du sport à changer la vie des individus, des communautés, des pays et au-delà ».