< Retour Accueil | Lire | Ecouter | Voir (émissions TV)
Changement climatique
« Une vérité qui dérange »
de Davis Guggenheim, 1h38 (2006)
LE film coup de poing par excellence sur le réchauffement climatique. Porté par Al Gore, le documentaire porte un constat alarmant de ce qui nous attend si rien ne change.
Entre dérèglement climatique, industrialisation et mondialisation, Al Gore interpelle le spectateur-citoyen: « Nous sommes responsables », affirme-t-il. Un documentaire choc qui permettra à Al Gore de recevoir le prix Nobel de la paix en 2007.
« Le chercheur des glaces »
de Katarzyna W. Chambenoit, 52min (2007)
Le réchauffement climatique et ses effets à long terme constituent une menace pour la survie de l’espèce humaine en particulier. Derrière cette découverte se cache un homme Claude Lorius. Lors de ses expéditions qu’il a conduites, il a compris parmi les premiers combien les bulles d’air emprisonnées dans cette glace pouvaient receler d’information sur le climat passé. Il est parmi ceux dont la ténacité a permis peu à peu de reconstituer l’histoire du climat jusqu’à 800.000 ans (un record du monde !), grâce à la mission antarctique, en 2004.
« La glace et le ciel »
de Luc Jaquet (sortie le 21 octobre 2015)
Pionnier de la glaciologie en Antarctique, Claude Lorius a contribué à mettre en évidence par ses recherches l’impact des activités humaines sur le climat. Ce film revient cette grande découverte de Claude Lorius qui y livre son témoignage, dans lequel il raconte un monde ancré dans l’Anthropocène, cette ère nouvelle où l’homme est devenu la puissance qui régit l’écologie et la marche climatique du monde.
Ce film fait partie d’un grand projet multimédia : cinéma, télévision, web, programme pédagogique, exposition artistique s’allient pour former un récit complet. Sous le haut patronage d’un comité scientifique international de premier plan.
« La glace et le ciel » sera présenté en tant que film de clôture de l’édition 2015 du festival de Cannes.
Plus d’informations sur le projet dans son ensemble
« Climatosceptiques : La Guerre du climat »
de Laure Noualhat & Franck Guérin, 52min (2014)
4500 articles de scientifiques reconnus valident la réalité́ des changements climatiques, 23 articles la nient. Pourtant, 48% des Américains et un tiers des Français persistent à douter de l’existence du réchauffement climatique… Comment les climato-sceptiques ont-ils fait pour kidnapper les cerveaux de 48% des Américains ou d’un tiers des Français ?
Ce film est une investigation au cœur du lobby climato-sceptique. Quelles méthodes a-t-il employé pour influencer l’opinion publique? Comment est-il parvenu à rendre médiatiquement valable ou acceptable ce qui est scientifiquement faux ?
Film hors compétition du 32e festival du film international sur l’environnement (février 2015)
Mode de production et de consommation : effets sur la biodiversité et l’environnement
« La guerre des graines »
de Stenka Quillet et Clément Montfort, 52min (2014)
Pendant 10 000 ans, les paysans ont semé, récolté, sélectionné et échangé librement leurs graines. Mais aujourd’hui en Europe, les semences sont brevetées et leur utilisation contrôlée par cinq géants de l’industrie. Une situation de mainmise que dénoncent certains agriculteurs français, ou encore la scientifique indienne Vandana Shiva.
Actualité sur le brevetage du vivant
« The Cove, la baie de la honte »
de Luis Psyihoyos, 1h34 (2009)
La baie de Taiji, au Japon, est le théâtre de massacres de milliers de dauphins chaque année. Les pêcheurs japonais y installent des filets pour capturer les dauphins, dont la chair est très prisée, et les tuent à l’aide d’harpons.
Pour son documentaire, Louis Psyihoyos suit ainsi un groupe de défenseurs des dauphins et s’appuie sur une personnalité: Richard O’Barry, connu pour avoir été l’un des dresseurs de dauphins de la série Flipper. Le film a été récompensé par l’Oscar du meilleur documentaire en 2010.
« Les seigneurs de la mer »
De Rob Stewart, 1h30 (2008)
Depuis l’enfance, Rob Stewart se passionne pour les requins. À tel point qu’il est devenu biologiste et photographe sous-marin afin de pouvoir nager avec eux, décrypter leur mystère et déconstruire le mythe du requin mangeur d’hommes. Ce mythe, entièrement fabriqué, serait selon lui responsable de l’indifférence qui entoure, un peu partout dans le monde, le massacre de la population de requins à des fins commerciales.
Du Costa-Rica aux Îles Galapagos en passant par le Guatemala, Stewart et l’équipage de l’activiste des mers Paul Watson tentent de dénoncer et de mettre en échec les braconniers à la solde de mafias asiatiques soutenues par des gouvernements corrompus. Il y va de l’équilibre écologique de la planète.
« La fièvre de l’or »
de Olivier Weber, 1h35 (2008)
Le film, adapté du livre J’aurai de l’or, dénonce la déforestation et la destruction de la culture amérindienne dans la plus grande forêt tropicale du monde, le poumon de la planète. L’Amazonie est au cœur d’une nouvelle ruée vers l’or.
Au cœur de cette jungle sans frontières se joue le drame des Amérindiens Wayanas, côté Guyane française, pollués par le mercure nécessaire à l’amalgame de l’or et voués à une disparition prochaine. Au cœur des ténèbres, la forêt amazonienne est ainsi devenue l’un des pires théâtres de la mondialisation
« Nos enfants nous accuseront »
de Jean-Paul Jaud, 1h47 (2008)
Ils nous accuseront d’avoir utilisé autant de pesticides, de dérivés du pétrole. Ils nous accuseront de les avoir tués, tout simplement. C’est en tout cas le message que Jean-Paul Jaud tient dans son documentaire, essayant de sensibiliser le jeune public aux produits bio et à leur impact sur la santé.
Le documentaire prend l’exemple d’un village français où le maire décide de rendre la cantine scolaire bio. Objectif: éviter tout contact avec les pesticides, déversés dans les champs et présents dans les aliments du quotidien. Une pollution agro-chimique dénoncée par ce documentaire français.
« Cowspiracy : The Sustainability Secret »
de Kip Andersen & Keegan Kuhn, 91min (2014)
Ce documentaire suit le cinéaste Kip Andersen dans la découverte de l’industrie la plus destructrice à laquelle la planète doit faire face aujourd’hui, et examine pourquoi les principaux groupes environnementaux ont trop peur d’en parler.
L’agriculture animale est la principale cause de la déforestation, la consommation d’eau et la pollution. Elle est responsable de plus d’émissions de gaz à effet de serre que l’industrie du transport, et elle est le principal moteur de la destruction de la forêt tropicale, de l’extinction des espèces, de la perte d’habitat, de l’érosion de la couche arable, et pratiquement toutes les autres maladies de l’environnement. Pourtant, cette industrie continue d’être presque entièrement incontestée.
Ce film pose la question du lien entre l’écologie et la production de produits d’origine animale et montre comment les lobbies de l’élevage font tout pour cacher l’impact, énorme, de leur activité sur l’environnement.
Film hors compétition du 32e festival du film international sur l’environnement (février 2015).
Site officiel du film (anglais)
« Regards sur nos assiettes »
de Pierre Beccu, 1h20 (sortie nationale le 9 septembre 2015)
Le documentaire commence dans les rayons d’un supermarché, où se fait 80% de la vente des denrées alimentaires. Mais l’enquête tourne court lorsque les services de surveillance interdisent aux apprentis réalisateurs de capturer les images des têtes de gondoles vantant leurs promotions.
Après les questions des marges, de la provenance, de la saisonnalité, survolées faute d’accès aux sources, le documentaire devient intéressant lorsqu’il raconte l’élaboration de circuits courts, peu à peu, en marge du système.
« The End of the Line – L’océan en voie d’épuisement »
De Rupert Murray, 2012
Basé sur le livre du célèbre journaliste anglais Charles Clover, The End of the Line de Rupert Murray est le film choc qui va vous faire découvrir comment l’industrie alimentaire, les politiques et la Communauté Européenne menacent le futur des espèces océanes en pêchant plus de poissons que de raison. En 2048, si rien ne change, il n’y aura plus une seule espèce comestible de poisson dans l’océan.
Pollution
« Le septième continent »
de Vinci Sato, 52min (2015)
En vue de la COP21 qui se déroulera à Paris à la fin de l’année, Expédition 7e Continent œuvre pour un océan préservé en 2015 par 2 expéditions combinant des savoir-faire scientifiques, pédagogiques et médiatiques structurées autour d’un engagement commun par l’action. La première expédition aura lieu du 15 mai au 15 Juin 2015 en Atlantique Nord puis la deuxième entre décembre 2015 et janvier 2016 en Atlantique Sud.
Le film présenté ici retrace l’expédition effectuée en 2014.
« Troubled Waters »
D’Isabelle Sylvestre, webdocumentaire (2015)
« La mer, les déchets… et nous ? Et oui, « nous » ! Qu’est-ce qu’on a à voir dans tout ça, nous ? C’est bien la première question qui m’est venue, lorsque j’ai commencé à réfléchir sur le problème des déchets marins. Une évidence : les déchets viennent de nous. Alors comment faire pour ne plus en répandre autant ? Et puis « qui » sont les véritables pollueurs ? Je suis donc partie à la rencontre d’Européens, qui m’ont parlé de leur rapport aux déchets. Une plongée dans l’eau trouble de nos comportements, pour y voir un peu plus clair, et peut-être, « nous » améliorer un peu ! »
« Prêt à Jeter – Obsolescence Programmée »
De Cosima Dannoritzer, 75min (2010)
Un produit usé = un produit vendu ! Dans les années 1920, des industriels américains ont trouvé la formule magique pour soutenir la consommation : l’obsolescence programmée. Fini les bas en nylon qui résistent à tout et les ampoules qui durent cent ans, un bon produit est un produit jetable.
Tourné aux quatre coins du monde, « Prêt à Jeter » est une enquête sur les bases de notre économie moderne – consommation, gaspillage et pollution.
Sujet sur l’obsolescence programmée par Arte
« Into eternity »
de Michael Madsen, 1h15 (2011)
« Into Eternity », réalisé par Michael Madsen, nous emmène au cœur de l’une des plus folles inventions de l’Homme : Onkalo. En Finlande, un dédale géant est creusé à même la roche afin d’enterrer à jamais des centaines de milliers de tonnes de déchets nucléaires. La construction doit tenir 100 000 ans, le temps que les déchets deviennent inoffensifs.
Ecologie et mode de vie
« En quête de sens »
de Nathanael Coste et Marc de La Ménardiere, 1h27 (2015)
Ni un film environnemental, ni un film de voyage, ni réellement fictionné, ni totalement documentaire, incarné mais pas intimiste, ce film ressemble au road-movie d’une génération désabusée à la recherche de sagesse et de bon sens.
En rapprochant les messages d’un biologiste cellulaire, d’un jardinier urbain, d’un chamane itinérant ou encore d’une cantatrice présidente d’ONG, Marc et Nathanaël nous invitent à partager leur remise en question, et interrogent nos visions du monde.
Plus d’informations et bande annonce
« Nous Resterons Sur Terre »
de Olivier Bourgeois et Pierre Barougier, 87min (2009)
Les changements climatiques inquiètent, les espèces et les ressources s’épuisent, les villes s’étendent A travers un jeu de miroirs et de contrastes entre cette nature miraculeuse et l’obsession de l’homme à vouloir la dompter, « Nous resterons sur Terre » regarde la planète aujourd’hui dans les yeux et dresse l’état des lieux d’une harmonie qui vacille. Pouvons-nous inverser le cours des choses ? Le voulons-nous vraiment?
Avec l’environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai, le film laisse à chacun la liberté d’évaluer le degré d’urgence sur une seule certitude : « Nous resterons sur Terre ».
« Voices of transition »
De Nils Aguilar, 2012
Le film met en garde contre les dangers contre les dépendances en agriculture d’intrants chimiques et de ressources énergétiques. Le film décrit des alternatives agricoles en France, le mouvement des Villes en transition et le changement de paradigme agricole à Cuba comme des exemples préfigurateurs d’un nouveau mode de production agricole, à petite échelle et décentralisé.
« Le syndrome du Titanic »
De Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre (2009)
Au-delà du sort de la planète, c’est aux hommes que s’intéresse Nicolas Hulot, et englobe dans son propos la crise économique. Que peut signifier la déforestation ou la couche d’ozone pour un sans-abri qui lutte à chaque instant pour sa survie ? Le film montre comment tous les problèmes sont inextricablement liés, et que, pour sauver la planète, il faudra prendre en compte l’homme, tous les hommes.
« Ce film est davantage un appel à la raison et un acte politique qu’un documentaire sur la crise écologique. D’ailleurs, la « belle nature sauvage » est la grande absente… » (Nicolas Hulot)
Transition énergétique
« Energized »
de Hubert Canaval, 92min (2014)
Catastrophes nucléaires, guerres autour du pétrole et du gaz, changements climatiques et consommation d’énergie toujours grandissante : nous avons franchi un important palier. Continuer sur cette voie n’est pas une option. Mais peut-on satisfaire nos besoins en énergie sans détruire notre existence ? Existe-t-il une énergie propre ainsi qu’une technologie efficace ? Et si c’est le cas, pourquoi ne les utilisons-nous pas ? Energized emmène les spectateurs dans un voyage à travers la folie du monde énergétique.
Film hors compétition du 32e festival du film international sur l’environnement (février 2015)
Bande annonce (anglais)
Planète
« Samsara »
de Ron Fricke, 1h42 (2011)
Le documentaire est une succession de séquences, sans aucun dialogue, mêlant passé et modernité effrénée, prospérité et déclin, richesse et pauvreté, vie et mort ou encore paysages sublimes et zones dévastées.
Samsara nous interroge sur l’état du monde depuis la société de consommation et ses excès, en passant par la mondialisation et l’industrialisation et leurs effets, jusqu’aux travers de l’homme / l’humanité au regard de l’histoire du monde. Sans préjugé ou jugement de valeur quelconque, chacun est dès lors libre d’interpréter les images et d’en tirer ses propres conclusions.
« Planète Océan »
de Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot, 90min, 2012
Dans ce film composé d’images aériennes et sous-marines, Yann Arthus-Bertrand et Michael Pitiot explorent la chaine de la vie dans l’océan de son origine à nos jours. Ce voyage écologique mène au cœur des régions méconnues de la planète et dans les formes de vie les plus étranges. Il explique à quel point tout ce qui vit est lié et mène aussi à l’homme et sa difficile existence sur une planète océan dont il a pris le contrôle.
Le film aborde en particulier la problématique de la pêche industrielle, de la pollution et de l’empreinte environnementale, tout en s’interrogeant sur la capacité des hommes à décider de leur propre destinée.
Le projet 7 milliards d’autres présente ce film
« Vu du ciel »
de yan Arthus Bertrand, tournés entre 2006 et 2011
« Vu du Ciel » est une série de 15 documentaires ( plus un épisode spécial Copenhague ) de 90 minutes chacun consacrés aux grands enjeux de la planète, présentés par Yann Arthus-Bertrand sur France2 puis France 3. « Vu du Ciel » prend le parti d’émerveiller le téléspectateur par des images exceptionnelles. Chaque épisode a été tourné en Haute Définition et dénonce les coups portés contre la nature à la faveur d’enquêtes et de reportages réalisés par une équipe chevronnée partout dans le monde.
« Home »
de Yann Arthus-Bertrand, 2h (2009)
« Home », réalisé par le photographe Yann Arthus-Bertrand et produit par Luc Besson, est sorti simultanément dans plus de 50 pays et conçu comme un évènement mondial.
Composé d’images aériennes, le film veut interpeller mais se présente avant tout comme une déclaration d’amour pour cette planète que l’Homme a au fil du temps ravagé.
