Journée internationale des femmes et filles de science

11 févier 2016 – Aujourd’hui, pour la deuxième année consécutive, nous célébrons la Journée internationale des femmes et filles de science. Les Nations Unies souhaitent ainsi attirer l’attention sur le rôle crucial qu’elles jouent dans les domaines de la science et de la technologie.

Cette journée internationale a été proclamée en 2015 pour renforcer les actions menées par UNICEF, ONU Femmes et l’Union internationale des télécommunications (UIT). Objectif : améliorer l’accès et la participation des femmes et des filles aux disciplines STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques). Cette journée internationale fait donc directement écho à plusieurs Objectifs de développement durable liés à l’éducation (ODD 4), l’égalité des sexes (ODD 5), l’emploi (ODD 8) et aux inégalités (ODD 10).

Les Nations Unies estiment que la science et l’égalité des sexes sont deux éléments centraux pour parvenir aux ODD. Ainsi, des progrès considérables sont indispensables pour que les femmes soient plus présentes dans la science et la technologie. Selon l’ONU (qui s’est basée sur une étude portant sur 14 pays), les probabilités pour les étudiantes de d’obtenir un bachelier, un master ou un doctorat dans une matière scientifique sont respectivement de 18%, 8% et 2%, alors que les pourcentages sont de 37%, 18% et 6% pour leurs homologues masculins.

Situation dans le Benelux

L’Union européenne s’intéresse aussi de très près à la thématique des femmes de science. La Commission européenne a même lancé sa propre initiative : « Les femmes dans la recherche et l’innovation ». La campagne tente de rendre les sciences plus attrayantes pour les filles et les femmes. L’objectif est de diffuser le plus d’informations possible sur les différents secteurs ou sur les possibilités de carrières dans les organisations européennes qui promeuvent la participation des femmes dans les domaines de la science et de la technologie.

La première femme médecin de Belgique (et première femme universitaire belge !), Isala van Diest, a ouvert son cabinet en 1884 après avoir suivi ses études en Suisse. Et pourtant, en 2016, le sujet de la sous-représentation des femmes dans la science est encore d’actualité. Une étude menée par l’UNESCO révèle qu’à peine 1 pays sur 54 a atteint la parité des sexes (45-55%) dans la science. Selon ces données, 36% des chercheurs sont de sexe féminin en Belgique, contre 26% aux Pays-Bas. Aucune donnée n’est connue pour le Luxembourg.

Dans les pays du Benelux, cette répartition inégale débute après l’enseignement secondaire et perdure jusqu’à l’intégration du marché du travail. C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreuses initiatives visent les écolières par l’organisation d’ateliers et journées d’information, dans l’espoir de leur donner envie d’aller plus loin. Une autre initiative est le concours ICT Woman of the Year de l’université KU Leuven, qui a récompensé cette année la responsable ICT de l’université, Annemie Depuydt.

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Proportion de femmes dans l’enseignement supérieur et la recherche

Suivez la journée internationale des femmes de science sur ONU Femme et WomenScienceDay (en anglais).

Affichez votre soutien pour les femmes et filles de science avec le hashtag #dayofwomeninscience

 


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