Le chef de l’ONU renouvelle son appel à un cessez-le-feu mondial

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exhorté les « factions armées » du monde entier à déposer leurs armes afin de donner aux populations des zones en conflit une meilleure chance de lutter contre le COVID-19.

Le chef de l’ONU a déclaré être « encouragé » par les premiers « signaux positifs » après son appel du 23 mars pour un cessez-le-feu mondial en réponse à la pandémie de nouveau coronavirus qu’il a qualifiée de plus grande épreuve pour le monde depuis la création des Nations Unies il y a 75 ans.

Un nombre important de pays ont accepté de répondre à cet appel, notamment les parties au conflit dans les pays suivants : Birmanie, Cameroun, Centrafrique, Colombie, Libye, Philippines, Soudan du Sud, Soudan, Syrie, Ukraine et Yémen.

« En cette période de crise, il est essentiel et urgent que nous nous appuyions sur des développements positifs, même si les mesures sont timides et les gains fragiles », a poursuivi le chef de l’ONU.

L’arrêt des combats permettra aux populations et aux pays d’être mieux préparés à affronter le COVID-19 et pourrait jeter les bases d’une paix plus durable, a indiqué le chef de l’ONU.

À ce jour, près d’un million de personnes ont été testées positives au COVID-19 et près de 50 000 sont décédées, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé.

« En ce moment critique, je réitère mon appel aux éléments armés du monde entier pour qu’ils déposent les armes. Ensemble, nous devons travailler à la construction de sociétés plus pacifiques, plus résistantes et plus prospères », a déclaré le Secrétaire général dans un message délivré vendredi 3 avril. L’arrêt des combats pourrait « aider à créer les conditions nécessaires à la fourniture d’une aide vitale », a-t-il ajouté.

Pour lui, le COVID-19 risque d’accroître les tensions politiques et la violence. Il s’est inquiété que les mesures et les ressources nécessaires pour lutter contre le virus détournent l’attention de la prévention des conflits et de la médiation.

« La gravité de la crise à laquelle nous sommes confrontés dans la pandémie de COVID-19 met en évidence la tragédie et la folie des souffrances actuelles causées par les conflits armés », a souligné le Secrétaire général.

Guterres a fourni des détails sur un certain nombre de pays où des mesures ont été prises pour mettre fin aux combats, parfois dans des endroits où les conflits durent depuis des années, et a encouragé les pays, les acteurs armés, la société civile et d’autres à intensifier leurs efforts pour déposer les armes et œuvrer pour la paix.

Nous devons faire tout notre possible pour trouver la paix et l’unité dont notre monde a si désespérément besoin pour combattre le COVID-19 », a déclaré le Secrétaire général.

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