La France et l’Europe souffrent en ce mois de juillet des vagues de chaleurs et de nombreuses conséquences ont découlé de cette hausse des températures. Une situation alarmante qui devrait continuer jusqu’au milieu de la semaine prochaine alors qu’il reste plus de 40 jours avant la fin de l’été, s’inquiète l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM).
La chaleur, une nouvelle norme
Ces températures devraient devenir la norme si nous n’agissons pas maintenant. « Dans le futur, ce genre de canicules sera normal, nous verrons des températures extrêmes encore plus élevées », a averti Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM, dans un communiqué de presse.
M.Taalas espère « que ceci sera un signal d’alarme pour les gouvernements et que cela aura un impact sur leurs décisions. »
Selon les rapports du GIEC, l’Europe sera la région la plus touchée à court terme par la hausse des températures. Au bord de la méditerranée, l’augmentation des feux de forêts, des sécheresses et une montée des eaux sont attendus d’ici 2050.
Une santé plus fragilisée
Ces vagues de chaleurs ont un impact sur les systèmes de santé déjà fort affaiblis par la crise sanitaire. Le rapport spécial du GIEC sur les extrêmes montre également que les vagues de chaleur seront plus fréquentes, plus longues et plus intenses au XXIe siècle. Des systèmes d’alerte précoce et des systèmes de santé renforcés seront nécessaires.
La qualité de l’air se retrouve dégradée et affecte en particulier les les personnes vulnérables.
« Lorsqu’une canicule s’accompagne de niveaux élevés de pollution, elle exacerbe les maladies et affections respiratoires et cardiovasculaires, en particulier dans les grands espaces urbains qui ne sont pas adaptés pour faire face à ces températures élevées », a déclaré Maria Neira, directrice de l’environnement et de la santé à l’OMS.
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