Déjeuner-débat : Ebola, l’épidémie la plus grave que le monde n’ait jamais connu

L’épidémie d’Ebola a suscité un vif émoi dans le monde. Le risque de contagion transfrontière a fait prendre conscience de l’urgence de réagir face à une maladie qui pourtant, comme le rappelait l’ancien Secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, était connue depuis plus de 40 ans. 

Le point sur l’épidémie et au-delà : Un déjeuner-débat pour mieux comprendre l’actualité

Outre une mise à jour de l’évolution de ce dossier, les orateurs aborderont également les conséquences sociales de l’épidémie sur les populations des régions touchées, notamment la stigmatisation des personnes infectées et de leurs proches. 

Pourquoi cette absence de recherches médicales pour trouver un traitement ciblé ? Parce que cette maladie était cantonnée dans les pays pauvres ? Manque de fonds ? D’intérêt de la part des bailleurs de fonds et des entreprises pharmaceutiques ? La Banque mondiale estimait pourtant à plus de 25 milliards de dollars que les pertes économiques des trois pays les plus touchés : Guinée, Libéria et Sierra Leone pourraient atteindre 25 milliards de dollars, si l’on ne contient pas l’épidémie. Les conséquences économiques de l’épidémie ne sont donc pas non plus négligeables et le cout de l’inaction sera élevé. 
Cette épidémie ayant, en outre, un impact direct sur les aspects de paix et de sécurité internationales, ainsi que l’a jugé le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Pour en parler et répondre à nos questions :

-Stéphane Vandam, Expert en santé publique, Bureau de liaison de l’OMS auprès de l’Union européenne.
-Stephan Goetghebuer, Directeur –général adjoint, MSF Belgique

Lieu : Wallonie-Bruxelles International – 2, Place Sainctelette, 1080 Bruxelles

Date et heure : 2 décembre 2014 de midi à 14 heures

Inscriptions : Entrée libre mais inscription nécessaire avant le 28 novembre [email protected] ou par sms au 0471/682.689

La conférence est organisée par l’Association pour les Nations Unies (APNU) avec le soutien de Wallonie-Bruxelles international (WBI) et du Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP).