#Dysturb : des photojournalistes s’affichent contre la pandémie de COVID-19

Afin de soutenir les efforts pour contenir la pandémie de COVID-19, le collectif international de photojournalistes #Dysturb a lancé une nouvelle campagne d’information et de sensibilisation sous forme d’affichage urbain de photographies grand format, dans les rues de Paris et de New York, pour appeler les gens à rester chez eux. 

L’équipe se rendra dans d’autres villes dans les semaines à venir, notamment à Nairobi (Kenya), Seattle et dans la région de la baie de San Francisco (Etats-Unis).

Cette campagne, que nous avons choisi de vous présenter dans le cadre de la journée internationale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai, est composée du travail de plusieurs photographes qui documentent la crise sanitaire dans différents pays. 

Jusqu’à présent, #Dysturb a collé des images de Ashley Gilbertson (VII), Nina Berman (Noor), Ismail Ferdous et Gaia Squarci (Prospekt) prises aux Etats-Unis ; Oscar B. Castillo au Venezuela ; Fabio Bucciarelli en Italie ; Nichole Sobecki (VII) au Kenya ; Laurence Geai et Hugo Aymar en France.

« A Paris, les journalistes sont autorisés à sortir pour travailler. Nous collons sur des murs, de façon un peu sauvage, mais toujours dans le respect de l’environnement, des monuments et des autres street artists. Cette fois, les policiers qui nous ont croisés en train de coller non seulement nous ont laissé faire mais nous ont félicités pour le message », explique Pierre Terdjman, l’un des fondateurs de #Dysturb.

Depuis plusieurs années, ce collectif, dont le slogan est « In News We Trust » – Nous croyons à l’information – propose de faire sortir l’actualité des médias traditionnels pour la mettre directement dans la rue, au regard de tous, sous la forme de larges affiches assorties de légende et collées sur les murs des villes. #Dysturb a aussi un programme international d’éducation à l’image dans les écoles. 

En 2015, #Dysturb avait noué un partenariat avec UNRIC pour célébrer les 70 ans des Nations Unies. Des photographes, membres du collectif, avaient collé 70 photos dans les rues de Paris racontant les crises humanitaires, climatiques, les questions de droits de l’homme à travers le monde et la réponse que l’ONU et ses agences apportent sur le terrain. 

L’an dernier, #Dysturb a travaillé sur la question des droits de femmes avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et collé plusieurs photos à New York dans le cadre de la campagne « Women matter ». Un partenariat a aussi eu lieu à Bruxelles avec l’Union européenne sur le thème femmes et migrations en 2018. 

#Dysturb poursuit son engagement en faveur de l’éducation. « Cette pandémie a une fois de plus prouvé les risques de la désinformation en ligne et l’équipe continue à développer des kits éducatifs pour lutter contre les fausses nouvelles et donner aux jeunes les outils pour se protéger », indique le collectif dans un communiqué de presse. 

Dans quelques jours, #Dysturb, CatchLight et The Everyday Projects, un groupe d’organisations de médias visuels d’influence internationale, lanceront une initiative de journalisme collaboratif pour lutter contre la désinformation sur COVID-19. Ce projet est soutenu par une bourse de la « John S. Knight Journalism Fellowships ».

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