Journée mondiale de la philosophie

Depuis 2002, les Nations Unies célèbrent chaque année la journée mondiale de la philosophie le troisième jeudi du mois de novembre. Le terme « philosophie » vient du grec et se traduit littéralement par « l’amour de la sagesse ». Si l’on devait décrire la philosophie, on pourrait dire qu’il s’agit d’un ensemble de réflexions critiques et argumentées concernant le monde et la place que nous y occupons. Selon certains philosophes, la philosophie commence dès que l’on se pose des questions sur des sujets simples. Mais quelle peut donc bien être l’utilité d’une journée mondiale de la philosophie ?

Depuis des siècles, la philosophie fait naître de nouveaux concepts, de nouvelles idées et donne naissance à de nouvelles analyses. D’une certaine façon, on peut dire que la philosophie jette des bases d’une pensée critique, indépendante et créative. En outre, elle nous apprend à réfléchir au fait de réfléchir, à remettre sans cesse les faits établis en question, à vérifier les hypothèses et à tirer des conclusions. Selon l’UNESCO, la philosophie offre une base conceptuelle pour les normes et valeurs sur lesquelles repose la paix dans le monde, à savoir la démocratie, les droits humains, la justice et l’égalité.

L’UNESCO souhaite, par le biais de cette journée, que les peuples du monde partagent leur philosophie entre eux afin de faire surgir de nouvelles idées. L’UNESCO veut par ailleurs inviter des acteurs civils et intellectuels à se lancer dans un débat public sur les défis à relever, à réfléchir à l’état du monde et se demander si notre société actuelle correspond à notre idéal de justice et d’équité.

Cette journée mondiale nous fournit une occasion unique : celle de réfléchir à ces sujets que nous oublions trop souvent ou à ceux auxquels nous n’aimons pas penser.

« Il n’y a pas de véritable philosophie sans dialogue et, dans un monde globalisé, ce dialogue doit embrasser la diversité des sagesses qui ont influencé les peuples dans l’histoire et qui ne sont pas toujours suffisamment présentes ou documentées dans les manuels classiques »

Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO

Pour en savoir plus : site de l’UNESCO