Photos avant/après : redonner vie à la planète, des exemples en Belgique

En juin dernier, la « Décennie pour la restauration des écosytèmes » a été lancée, un appel à l‘action mondiale pour sauver notre planète.

Tout au long de la décennie, deux entités onusiennes – le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) – visent à atteindre le plus de citoyens, organisations et gouvernements possible. L’objectif : rejoindre la campagne #GénérationRestauration et prévenir, arrêter et inverser la dégradation des écosystèmes.

Pour renforcer cet appel, le Centre régional d’information des Nations Unies a recherché des projets dans la région qui ont mis cet objectif en pratique.

Laissez-vous inspirer par des jardins, des cours de récréation, des toits et des places vertes et découvrez ce que vous pouvez faire vous-mêmes en dessous des photos !

Des axes de climat verts

Photo avant/après des axes de climat verts
Les axes de climat verts à Gand © Ville de Gand

Le quai « Koepoortkaai » est situé sur un des axes de climat verts de Gand. Ici, l’Escaut et le canal « Visserij » apportent de l’air frais de la réserve naturelle de Gentbrugse Meersen au centre-ville. Cela atténue l’effet de chaleur de l’île. Outre la verdure et la fraîcheur, les axes de climat verts apportent également plus de biodiversité au cœur de la ville. Lors du réaménagement du Koepoortkaai, il a été calculé exactement combien de chaussée était nécessaire pour les cyclistes et les marcheurs. Les voies de secours des pompiers ont été construites en briques perméables. Dans la zone du projet, les revêtements en pierre et en goudron ont été enlevés sur 22% de la surface, ce qui a créé beaucoup d’espace pour la verdure.

Reconnexion des cours d’eau

Photo avant/après du Reep à Gand
Reconnexion des cours d’eau au ‘Reep’ à Gand © Ville de Gand

En ouvrant le Bas-Escaut au « Reep », les bateaux peuvent naviguer autour de tout le centre-ville, y compris le long de l’écluse de Scaldis à la place restaurée d’Oude Beestenmarkt. La reconnexion des cours d’eau contribue à l’effet éponge de la ville, un nouveau modèle de construction urbaine pour la gestion des inondations. Elle permet à l’air frais de pénétrer plus facilement dans la ville et rétablit la connexion entre animaux et organismes aquatiques.

Une école primaire

Photo avant/après de L'école primaire Drakenhof à Anvers
L’école primaire Drakenhof à Anvers © Drakenhof

Depuis 2020, l’école primaire Drakenhof à Anvers dispose d’une cour de récréation végétalisée. L’école démontre ainsi qu’il est possible de restaurer des écosystèmes à petite échelle et en ville. La nouvelle cour de récréation n’a que des avantages : les enfants jouent dans la verdure, il y a plus de biodiversité grâce au retour des insectes, l’eau de pluie s’écoule facilement car il y a moins de béton et la nappe phréatique en profite également. De plus, les élèves s’initient à l’agriculture durable dans le potager de l’école.

Un jardin et une toiture

Photo avant/après du jardin et de la toiture de Marc Peeters à Leeuw-Saint-Pierre
Le jardin et la toiture de Marc Peeters à Leeuw-Saint-Pierre © Marc Peeters

Vous aussi, vous pouvez faire la différence avec quelques petits gestes dans et autour de votre maison. Il suffit de regarder le jardin et la toiture végétalisée de Marc Peeters, habitant de Leeuw-Saint-Pierre. Il a transformé son jardin en prairie de fleurs sauvages. C’est un paradis pour les insectes et cela n’a que des effets positifs sur la biodiversité. Le toit végétalisé offre une amélioration de la qualité de l’air, une meilleure isolation ainsi qu’une meilleure gestion de l’écoulement de l’eau.

Une place verte

Photo avant/après de la place Maaseikplein à Gand
La place Maaseikplein à Gand © Ville de Gand

La place Maaseikplein a été réaménagée par étapes. Le stationnement des voitures sur la place a été remplacé par des jardinières garnies d’arbres et par des bancs de pique-nique. En 2020, un verger écologique, clin d’œil au retable de l’Agneau mystique exposé à la Cathédrale Saint-Bavon à Gand, a été planté. La suppression de plus de 1400 m² d’asphalte permet à l’eau de pluie de s’infiltrer dans le sol. A terme, la place sera transformée de manière encore plus approfondie, en tenant compte de la structure souterraine existante et du Bas-Escaut. Les petites parcelles de verdure de la ville sont des haltes parfaites pour les insectes et les oiseaux qui y trouvent de la nourriture et refuge.

Un jardin de fleurs sauvages

Le jardin de fleurs sauvages de Bernadette Marchal
Le jardin de fleurs sauvages de Bernadeth Marchal © Bernadeth Marchal

Vous aussi, vous pouvez faire la différence avec quelques petits gestes dans et autour de votre maison. Il suffit de regarder le jardin de Bernadeth Marchal. Elle a transformé son jardin en prairie de fleurs sauvages. C’est un paradis pour les insectes et cela n’a que des effets positifs sur la biodiversité. 

Et vous, qu’est-ce que vous pouvez faire ?

La Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030) : Sous la direction du Programme des Nations Unies pour l’environnement, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Décennie des Nations Unies vise à prévenir, arrêter et inverser la dégradation des écosystèmes sur terre comme en mer. La Décennie des Nations Unies veut réunir le soutien politique, la recherche scientifique et la détermination financière pour intensifier la restauration des écosystèmes à grande échelle dans le but de faire revivre des millions d’hectares d’écosystèmes terrestres et marins. Pour plus d’informations, visitez www.decadeonrestoration.org.