Des villes de Belgique unies à Ypres pour soutenir le cessez-le-feu global demandé par l’ONU

Ypres
Photo: Jelleke Vanooteghem, Unsplash

Quand la crise mondiale du COVID-19 a commencé, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat pour protéger les communautés les plus vulnérables dans des zones de conflit. La ville belge d’Ypres, située dans une zone où pas moins de cinq batailles ont été livrées pendant la Première Guerre mondiale, s’est jointe à l’appel du chef de l’ONU.

« Ypres a été complètement détruite pendant la Première Guerre mondiale. Vu son passé, la ville a le droit et le devoir de continuer à faire entendre sa voix dans le débat, malheureusement toujours actuel, sur la guerre et la paix, » a déclaré la maire Emmily Talpe.

La ville d’Ypres est une Ville de la Paix. Elle veut regarder au-delà de ses frontières et a appelé d’autres villes et municipalités belges à soutenir l’appel au cessez-le-feu de l’ONU. Plus de 70 villes et communes belges ont déjà manifesté leur solidarité avec des citoyens de villes aujourd’hui victimes de guerres et de violences.

L’appel au cessez-le-feu a reçu du soutien dans le monde entier. Des groupes armés et des gouvernements de plus de 14 pays, dont le Yémen, l’Afghanistan et la Syrie, ont annoncé un cessez-le-feu. Dans des pays comme le Nigéria, le Cameroun, le Soudan, les Philippines, ou encore la Colombie, des mesures ont été prises entre les parties belligérantes. Plus près de chez nous, en Europe, le gouvernement moldave et le gouvernement autoproclamé de Transnistrie sont parvenus à un accord pour faciliter les mouvements de certains membres de la population, comme le personnel soignant.

« Mettons un terme au fléau de la guerre et luttons contre la maladie qui ravage notre monde. Cela commence par l’arrêt des combats. Partout. Tout de suite. C’est ce dont nous tous, membres de la famille humaine, avons besoin. Aujourd’hui plus que jamais, » avait déclaré le Secrétaire général en conclusion de son appel lancé le 23 mars dernier.

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Pour plus d’informations sur la ville d’Ypres et son rôle de Ville de la Paix, consultez les liens suivants :