De plus en plus d’enfants impactés par les conflits armés

Les conflits armés ont continué d’avoir un impact dévastateur sur les enfants en 2022. Le nombre de violations graves du droit international reste très élevé, alimenté par l’escalade de conflits, la multiplication des acteurs armés et l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées. 

Le dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés fait état de recrutements forcés, de mutilations, de meurtres, de viols ou encore d’enlèvements.  

L’ONU dénonce l’augmentation des attaques contre des écoles ou des hôpitaux (+112%), et les refus d’accès à l’aide pour les enfants dans certaines zones de conflits. En 2022, le nombre de violations graves vérifiées affectant des enfants s’élevait à 27 180. Toutefois, le nombre réel est certainement beaucoup plus élevé, et cette constatation laisse entrevoir une tragédie humaine beaucoup plus vaste.

La République démocratique du Congo (RDC), Israël et l’État de Palestine, la Somalie, l’Ukraine et la Syrie font partie des pays où les enfants sont le plus affectés par les conflits. Les enfants sont affectés différemment par les conflits : si les filles sont les plus concernées par les meurtres, les mutilations et les viols, les garçons sont plus souvent recrutés de force (85%).

Plus de la moitié (52%) de toutes les violations graves commises contre les enfants sont faites par des acteurs non étatiques, 26 % par des Etats, y compris par les forces internationales. L’ONU rappelle que tous les acteurs de conflits doivent se conformer aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme. Ils doivent notamment s’abstenir d’utiliser des armes explosives dans les zones peuplées.

Plusieurs plans de protection ont été signé en 2022 et 2023 comme le plan d’action irakien pour mettre fin et prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants par les forces de mobilisation populaire en mars 2023, ou encore au Yémen, avec le plan signé avec les Houthis en avril 2022 pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation et l’utilisation d’enfants,  et les attaques sur les écoles et les hôpitaux. 

En 2022, 12 460 enfants anciennement associés à des forces ou à des groupes armés ont bénéficié d’une protection ou d’un soutien à la réintégration notamment en République centrafricaine, en RDC, au Nigeria et en Syrie.

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