L’UE à l’Assemblée générale des Nations Unies : besoin de réformes

Le 21 septembre à New York, l’UE a réaffirmé son attachement au multilatéralisme, par la voix de Charles Michel, président du Conseil européen et ancien Premier ministre de la Belgique. Il s’est exprimé comme chaque année lors du débat général de l’Assemblée générale des Nations Unies.  

Depuis mai 2011, la délégation de l’Union européenne (UE) à New York bénéficie du statut d’observateur privilégié aux Nations Unies. L’UE annonce ainsi chaque année ses priorités lors de l’Assemblée générale de l’organisation. Cette feuille de route tient compte du programme de l’ONU ainsi que des grandes questions internationales.  

Dans son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, le président du Conseil européen a rappelé l’urgence de rétablir des principes de souveraineté et d’intégrité territoriale en référence à la guerre en Ukraine. 

Le changement climatique, notamment le soutien aux pays en développement et à la transition énergétique, ainsi que la riposte aux pandémies ont également été abordés. 

Dans son discours, il a appelé à une réforme fondamentale du système financier mondial pour le rendre plus robuste, plus juste, plus inclusif et plus efficace. 

Charles Michel a déclaré qu’un amendement à la Charte des Nations Unies était nécessaire concernant le droit de veto, la représentativité et le rôle des organisations régionales. Il a proposé d’organiser un sommet institutionnel avec l’UE, l’ONU, l’Union africaine, la Communauté d’États latino-américains et Caraïbes, l’ASEAN, etc. 

« L’objectif sera de réfléchir à la manière dont nos organisations peuvent agir ensemble pour renforcer le système multilatéral. Dans le cadre des Nations Unies et dans les autres enceintes internationales », a déclaré le président du Conseil européen à New York.  

Plus tôt cette année, le Conseil européen avait annoncé que les priorités de l’UE aux Nations Unies porteraient sur l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), le renforcement de la gouvernance globale et la construction de partenariats globaux. Ces priorités réaffirment que le multilatéralisme est un principe fondamental de l’UE, dans un contexte décrit par l’UE comme une « prolifération de crises » en Ukraine, au Sahel et d’autres régions de l’Afrique, outre « la crise climatique, l’insécurité alimentaire, l’érosion de la démocratie et des droits de l’homme, le terrorisme et l’extrémisme violent, les cyber-menaces et les reculs dans l’atteinte des Objectifs de développement durable ».  

 

LIEN UTILE  

Priorités de l’UE à l’ONU : respect de la Charte et de l’état de droit 

 

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