ActualitésChangement climatique : « une question de vie ou de mort »

Changement climatique : « une question de vie ou de mort »

A Kinshasa a eu lieu les 3 et 4 octobre une « pré COP », avant la conférence sur le climat (COP27) qui se tiendra en Egypte. 

Plus d’une cinquantaine de ministres du climat étaient réunis afin de discuter de l’impact des engagements à venir et de faire le point sur les avancées possibles et les blocages à craindre. 

A cette occasion, le chef de l’ONU a exhorté les nations développées à redoubler d’efforts pour combattre le changement climatique et aider les nations les plus vulnérables. « C’est une question de vie et de mort, pour notre sécurité aujourd’hui et pour notre survie demain », a-t-il martelé.

Lors de la précédente COP qui a eu lieu à Glasgow en novembre 2021, les pays les plus développés ont promis un financement de 40 milliards de dollars dès 2025 afin d’aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique. Ces 40 milliards ne représentent qu’une fraction des 300 milliards dont les pays en développement auront besoin chaque année pour s’adapter d’ici 2030. 

« Il s’agit d’une responsabilité morale et d’un impératif économique », a insisté le chef de l’ONU. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les habitants des zones du sud ont 15 fois plus de chances de mourir d’une catastrophe climatique. 

Le financement au cœur de la COP27 

Le Secrétaire général a estimé que 50 % de l’ensemble du financement de l’action climatique doit être alloué à l’adaptation

Quelque 356 millions de dollars ont été également annoncés pour le Fonds d’adaptation lors de la COP26 à Glasgow.  A quelques semaines de la COP27, 194 millions restent à verser.

Enfin, le financement des pertes et des dommages est une question qui sera abordée lors de la COP27. En effet, les pays les moins responsables du réchauffement sont les plus exposés à ses conséquences, alors que les pays du G20 sont responsables à eux seuls de 80 % des émissions mondiales. En conséquence, ces pays doivent également accroître considérablement leur soutien à l’adaptation et au renforcement de la résilience dans les pays en développement.

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